Commune de
Saint Nicolas du Tertre

Patrimoine

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Eglise St Nicolas (17ème siècle)

Reconstruite au début du 17ème siècle sur l'emplacement d'un édifice roman, dont on voit encore des témoins dans les fenêtres en plein cintre, elle comprend une nef sur laquelle s'ouvrent deux chapelles dissymétriques. La fenêtre du chevet a encore quelques fragments d'un vitrail du 17ème siècle, aux armes de la famille de La Bourdonnaye. 

Les principaux curés de Saint Nicolas du Tertre :
1656 : M. Jahic, il y demeura très longtemps
1692 : Suzain Boccot auparavant chapelain à Saint André de Ruffiac
1698 : Delanoë qui fut ensuite curé de Ruffiac
1701 : Edouard de La Cormie
1703 : Tastard qui serait natif du Petit-Madou à Ruffiac
1706 : Armel Monneraye
1708 : Pasty
1743 : Chadaleu, il avait son tombeau près de l'ancienne chapelle
1744 : Burban, auparavant chapelain à Saint Vincent de Ruffiac
1761 : Jacques Bourcier, il aurait demeuré au -dessus du Presbytère actuel
1772 : Rollo
1774 et pendant la révolution : René Houeix
Puis les curés prirent le nom de recteurs.
1802 : Nous retrouvons René Houeix
1813 : Gouéleau
1868 : Jacques Rosé de Taupont, successivement vicaire de Bréhan, Loyat, Béganne et recteur de Pénestain, de Saint Abraham, enfin de Saint Nicolas du Tertre où il passa 26 ans. Il bâtit l'église actuelle. Il se retira en 1894 à Ploërmel à l'âge de 77 ans

Croix

Les deux croix de l'ancien cimetière se dressent : l'une sur le mur d'enclos, l'autre contre le mur. Toutes deux sont de forme templière. Au sommet des hampes se situent des croix pattées un peu inhabituelles, l'extrémité des bras s'échappant de leur propre évasement. L'une d'entre elles a, gravé en son centre, un cercle dans lequel est inscrite une croix aux bras disposés à l'oblique de ceux du monument.

Manoir de la Châtaigneraie (1634)

Il est la version minimaliste de la demeure noble : lucarnes élégamment décorées, boulins et échauguette. Il se peut que le manoir soit antérieur à 1634, et que cette date inscrite sur une lucarne ne signale qu'un remaniement.
Le manoir est privé mais visible extérieurement.

 

 

 

 

Alignement de la Ruaudaie (du 17ème au 19ème siècle)

Il compte 4 logis construits à différentes époques. Ces modestes maisons perpétuent un type d'habitat élémentaire, doté d'une pièce unique. Le toit rampant est également caractéristique du terroir où prédomine depuis longtemps l'ardoise et non le chaume comme dans d'autres régions de Bretagne.
Un linteau gravé d'une accolade, d'un ostensoir et un gril dessinés signalent le presbytère du curé de Saint Laurent. La chapelle a disparu.